BIOLOGIE DU POLYPORE DES CAVES
L’humidité minimale nécessaire pour le développement de ce champignon doit être supérieure à 40% dans le bois. Il affectionne les températures élevées (supérieures à 25°C.
Ce champignon peut se présenter sous différents aspects.
Le mycélium qu’il forme est reconnaissable : tout d’abord blanc, et en surface du bois, il forme rapidement des couches superposées qui deviennent brun-tabac et d’une consistance coriace et souple sous le doigt, avec un toucher « peau de chamois ». Ce mycélium est appelé xylostrome et des exsudats se forment à sa surface laissant des petites tâches noirâtres. Ces plaques sont aisément détachables du support bois.
Les fructifications qu’il produit se superposent au xylostrome et sont souvent bosselées, de couleur brune, et constituées de fins tubes accolés. Ces fructifications peuvent former des couches multiples et irrégulières.
Classes d’emploi
Selon NF EN 335
Ce champignon peut attaquer du bois en classes d’emploi 3
Classes de durabilité associées
Selon NF EN 350
De « 1 » : très durable à « 5 » : non durable
DIAGNOSTIC – DÉGÂTS DÛS AU POLYPORE DES CAVES
Ce champignon lignivore provoque des dégâts de pourriture fibreuse blanche et profonde : le bois se ramolli et se dé-fibrille, perdant sa coloration. Le bois ainsi attaqué devient spongieux et presque blanc.
Le Donkioporia attaque surtout les bois feuillus, dont le chêne et le châtaignier.
Son attaque est souvent combinée à des attaques de grosses vrillettes.